Vernissage samedi 10 février à 18h30
Nous avons le plaisir d’accueillir une exposition de Simone Cros-Moréa à l’occasion du Nouvel an chinois.
Seront exposées plusieurs séries issues de son travail inspiré par la peinture et la calligraphie chinoises. Simone Cros-Morea est diplômée de l’Institut national des langues orientales en langue et civilisation chinoises, traductrice et spécialiste de l’oeuvre de Xiao Hong, romancière des années 1930.
LE PONT-桥 Acrylique sur papier, 60×80 cm
Présentation par l’artiste :
« Difficile de résumer en quelques lignes tant d’années passées à s’imprégner de la culture chinoise. Au départ, il y a de longues études en langue et civilisation chinoises et des diplômes obtenus à l’Institut des Langues Orientales. Puis l’enseignement de la langue au Brésil, en Espagne, en France et à Singapour.
Simultanément un intense travail de traduction de l’œuvre de Xiao Hong, écrivaine chinoise remarquable des années trente, reconnue aujourd’hui comme l’une des plus brillantes du XXe siècle et à qui j’ai consacré avec plaisir, et peine, des heures de recherche dans les dictionnaires et les divers écrits la concernant.
J’ai également créé et nourri un blog à sa mémoire.
Je viens enfin de publier sa biographie « romancée » en sommeil dans mes archives.
Parallèlement, j’ai poursuivi activement une activité de peintre, à l’encre de Chine ou à l’acrylique, avec, la plupart du temps, la presse chinoise -le papier lui-même ainsi que le contenu de l’article- témoignant du côté éphémère des nouvelles opposé à la permanence de l’écriture millénaire…
Voici les quatre « styles » retenus pour cette exposition :
‘Collages’ avec également comme support le papier journal, aussi utilisé par les débutants en calligraphie, mais surtout inspirés des découpages de la tradition populaire à l’origine de ma démarche picturale.
‘土ou terre’ : cette idée est née au retour d’un voyage au Tibet aux couleurs dans les temples impressionnantes. Le carré symbole de la terre mais aussi espace rempli par les idéogrammes et pour les sceaux.
‘La gestuelle’ rappelle le geste du calligraphe, vif et unique, définitif.
‘Jeux calligraphiques’ inspirés par la découverte du peintre japonais Yokoyama Taikan (1868-1958) où pour la première fois, j’utilise l’encre et l’acrylique à même la toile. »