Quand : mercredi 20 juin à 18h30
Où : à la librairie
Rencontre avec Cédric Biagini et Édouard Jacquemoud, éditeurs de L’échappée, maison parisienne qui publie des ouvrages de critique sociale, de critique du numérique, et de littérature. Leur travail graphique est actuellement mis à l’honneur au centre d’art contemporain Le Bel Ordinaire (Les Abattoirs, Allée Montesquieu, 64140 Billère) dans le cadre de Volumes, exposition consacrée au graphisme dans la fabrication du livre. Cette rencontre est organisée en partenariat avec le collectif La maison des éditions, commissaire de l’exposition.
Nous sommes particulièrement heureux de recevoir L’échappée car c’est une maison que nous suivons de près à L’escampette. Cette année nous avons reçu trois de leurs auteurs pour des rencontres autour de leurs ouvrages : Pierre Druilhe pour la BD Vive les décroissants, Philippe Caumières auteur de Pour l’autonomie (sur le philosophe Castoriadis), et Aude Vidal pour On achève bien les éleveurs (sur l’industrialisation de l’élevage).
Et ces dernières semaines, deux ouvrages (très différents, mais tous deux exceptionnels !) ont particulièrement retenu notre attention : Aventures chez les transhumanistes, de Mark O’Connell (une enquête drôle et glaçante sur « tous ceux qui veulent résoudre le modeste problème de la mort ») et le magnifique Méditerranée, de Panaït Istrati, écrivain voyageur roumain francophone du début du XXe à (re)découvrir absolument.
Les éditeurs nous en diront plus sur leur travail et sur les collections qui composent leur catalogue.
- Vive les décroissants, Druilhe et Domi, éd. L’échappée, 2017, 24 euros.

- On achève bien les éleveurs ; résistances à l’industrialisation de l’élevage, coordonné par Aude Vidal et illustré par Guillaume Trouillard, éd. L’échappée, 2107, 24 euros.
- Pour l’autonomie, la pensée politique de Castoriadis, Philippe Caumières et Arnaud Tomès, éd. L’échappée, 2017, 18 euros.

- Aventures chez les transhumanites, Mark O’Connell, éd. L’échappée, 2018, 20 euros.
- Méditerranée, Lever du soleil et Coucher du soleil, Panaït Istrati, éd. L’échappée, 2018, 18 euros.

- Les Arts et l’humanité d’aujourd’hui, Panaït Istrati, éd. L’échappée, 2018, 5 euros.
Quand : mercredi 13 juin 2018 à 18h30
Où : à la librairie
Soirée polar avec Noires de Pau, association qui œuvre pour la promotion du roman noir et du polar autour de l’organisation d’un concours d’écriture et de la publication d’un recueil de nouvelles. Lecture d’extraits du dernier recueil Cruelles randonnées et présentation de l’association. Le thème du prochain concours sera annoncé pendant la rencontre.
Quand : mercredi 6 juin 2018 à 18h30
Où : à la librairie
Rencontre avec Philippe Bichon, auteur illustrateur de carnets de voyage. Il présentera son dernier ouvrage sur l’Ouzbékistan et le Tadjikistan.



Rencontre avec Allain Glykos autour de son dernier ouvrage Cinq petites solitudes, recueil de nouvelles paru à La Nouvelle Escampette, maison d’édition poitevine qui publie poésie et romans depuis 25 ans. Les éditeurs seront également présents pour nous parler de leur travail.

Soirée cinéma avec présentation et discussion autour d’une sélection d’ouvrages publiés à l’occasion du cinquantenaire de mai 68. Nous irons ensuite au cinéma Le Méliès pour la projection du film En guerre de Stéphane Brizé. Collation à la librairie + prévente place de cinéma : 8 euros.
Pensez à réserver !
L’escampette organise régulièrement des soirées cinéma en partenariat avec Le Méliès. Le principe : un échange à la librairie autour de livres en lien avec une sortie nationale. Puis nous allons voir le film ensemble à la séance de 20 heures au cinéma (8 minutes à pied de la librairie !).
Rencontre avec Laure Gasparotto (journaliste) et Lilian Bérillon (pépiniériste viticole) co-auteurs de l’essai Le jour où il n’y aura plus de vin paru chez Grasset en février 2018.
« A l’heure où la presse s’extasie devant de nouveaux chais clinquants à plusieurs millions d’euros, imaginés par de célèbres architectes, la vigne se meurt. Chaque année, son espérance de vie diminue. Autrefois on plantait pour cent ans, demain ce sera à peine pour vingt-cinq. Le coupable ? Le réchauffement climatique bien sûr, mais aussi l’homme et les techniques de culture. Si rien n’est fait, dans cinquante ans, le vin tel que nous le connaissons et l’aimons – avec ses terroirs prestigieux, ses grands crus et ses coteaux qui s’ombrent à l’automne d’un grenat antique – aura disparu…
Lilian Berillon était un pépiniériste comme les autres. Longtemps il a considéré le cep comme une marchandise : rendement et productivité régissaient son travail. Jusqu’au jour où il a compris qu’il risquait de devenir un trader, un « courtier du végétal », performant et à courte vue ….
Aujourd’hui, les plus grands domaines s’arrachent ses conseils et souhaitent lui acheter ses plants. Son secret ? Une métamorphose radicale dans la conception de la vigne. Fini les plants hors-sol, issus du clonage et des éprouvettes, Lilian Berillon parcourt le monde, à la recherche des sarments qui donneront les raisins de demain, taillés pour affronter le temps qui passe et le climat qui change. Il s’agit avant tout de restituer au vignoble son histoire biologique et de revenir à des méthodes de culture fiable. Car le vin n’est pas une affaire de chimistes ou de pépinières au goutte à goutte, mais le fruit du mariage entre l’homme et la nature : le sang de la terre.
Voici le récit d’un combat pour la sauvegarde d’un patrimoine vieux de plusieurs millénaires. Des premiers vignobles gallo-romains aux clos fondés par les moines, des cépages bourguignons aux grands châteaux de Bordeaux et de la Napa Valley, c’est un chapitre entier de notre histoire qui s’effacerait… »
Source : éditions Grasset
Une rencontre organisée en partenariat avec l’association des Librairies indépendantes en Nouvelle-Aquitaine.
Rencontre avec Aude Vidal qui a coordonné l’édition du livre On achève bien les éleveurs. Résistances à l’industrialisation de l’élevage publié aux éditions de L’Echappée, un ouvrage illustré par Guillaume Trouillard.
« Ce que nous nommons encore élevage se trouve aujourd’hui pris entre deux feux. D’un côté, le souci légitime de l’impact écologique et sanitaire de la production industrielle de viande et de produits d’origine animale rejoint le refus de maltraiter – voire tuer – les animaux. De cela émerge une remise en cause profonde du geste d’élevage. Est-ce là un progrès pour notre humanité ou un nouveau stade de l’« administration du désastre » ? De l’autre côté, les éleveurs sont dépossédés de leur métier par des procédures toujours plus rigides et intrusives : puçage RFID des ovins et caprins, chantage aux primes agricoles, bureaucratisation croissante, reproduction artificielle…
Décriés d’une part, ils sont administrés de l’autre – en attendant que disparaisse la possibilité même d’élever des animaux autrement qu’en les concentrant dans de gigantesques usines. Ces menaces qui pèsent sur l’élevage sont un des symptômes de la soumission toujours plus grande de toutes et tous à la société industrielle. Le monde se referme alors que la liberté s’efface devant le contrôle systématique : au fond, ce que nous faisons subir aux animaux, nous nous l’infligeons également à nous-mêmes.
Éleveurs et chercheurs qui les accompagnent dans leurs luttes, toutes et tous expliquent dans ce livre pourquoi l’élevage doit être préservé afin que nos vies restent authentiquement humaines. »
Source : éditions de L’Echappée.
Aude Vidal est aussi l’auteure de Égologie. Écologie, individualisme et course au bonheur publié aux éditions du Monde à l’envers.
