Sucre noir de Miguel Bonnefoy, éd. Rivages, 19,50€. Une fable autour des désirs frustrés d’une femme à la tête d’une plantation de canne à sucre au Venezuela. Miguel Bonnefoy, jeune auteur à l’écriture remarquable, montre toute sa puissance dans ce court roman symbolique. Un vrai petit trésor.
Zero K de Don DeLillo, éd. Actes Sud, 22,80€. Le père de Jeffrey lui demande de l’accompagner dans un centre de cryogénisation (conservation des corps à -196°C) où son épouse malade a décidé de mourir, dans l’espoir de revenir à la vie en être humain augmenté. Un roman génial sur le corps, le progrès, et les limites de la vie, servi par un style unique. Une expérience poétique et métaphysique.
Roi. de Mika Biermann, éd. Anacharsis, 17€. Un roman complètement déjanté à découvrir pour se réchauffer pendant les fêtes. Ce peplum raconte la fin du dernier petit village étrusque résistant à l’envahisseur romain. Malheureusement, cette petite troupe de bras-cassés est bien incapable de résister à la placide discipline de l’ambassade romaine. Truculent !
Un homme doit mourir de Pascal Dessaint, éd. Rivages, 19,50€. Les amateurs de polar connaissent bien Dessaint, auteur toulousain et ornithologue à ses heures. Son amour de la nature apparaît pleinement dans ce polar très poétique, situé dans les Landes. On y voit s’affronter deux hommes, l’un fidèle à ses idéaux, l’autre « vendu ». Une bataille à mort… et une très belle réussite littéraire