samedi 22 février à partir de 14 heures
à la librairie
L’auteur palois Gilles Vincent revient à L’escampette avec Les Poupées de Nijar (éd. Au Diable Vauvert), un livre singulier, sans doute un de ses plus aboutis. Un roman qui nous plonge dans les champs du maraichage industriel en Andalousie et dévoile au passage des aspects méconnus (et sidérants !) de l’histoire de l’Espagne.
Résumé par l’éditeur :
Photographe du chaos, Thomas Volner est envoyé capturer le désespoir des serres incandescentes de l’Andalousie, mer de plastique au milieu du désert espagnol. Jardins gigantesques, dévastation environnementale sans précédent, travailleurs africains réduits à l’esclavage et au silence : tous les ingrédients d’un reportage à scandale. Mais son enquête est bouleversée par une étrange affaire qui empêche toute l’Espagne de dormir. Enlevés sur le chemin de l’école, à la sortie de la piscine ou du judo, les enfants de la région disparaissent pour être retrouvés quelques jours plus tard, suspendus à la branche d’un arbre, comme de sordides pantins. Aucun témoin, encore moins d’indices… Roman noir, historique, politique, social, écologique, réaliste et humanitaire, Gilles Vincent réussit le pari de signer un polar kaléidoscopique. Un polar-portrait d’une Espagne exploitée, désespérée, mais en quête de sa vérité.
Gilles Vincent est né en 1958 à Issy-les-Moulineaux. Commercial depuis l’âge de vingt ans, il consacre sa vie à l’écriture depuis seize années, animateur d’ateliers en milieu scolaire, en prison et à l’hôpital. Auteur de polars connu et reconnu, il a plusieurs fois été récompensé : en 2008, il publie aux éditions Jigal un polar intitulé Djebel, lauréat du prix Euro-polar, puis Beso de la Muerte, remportant le prix Cezam Inter-CE. Il a également publié plusieurs romans policiers aux éditions Cairn et In8. Les poupées de Nijar est son premier roman au Diable vauvert.