Quand : mercredi 28 novembre à 18h30
Où : à la librairie
Rencontre avec Franck Balandier auteur d’Apo (éd. du Castor astral), roman sur Apollinaire, mort il y a cent ans, ainsi que du Paris de Guillaume Apollinaire (éd. Alexandrines).
Sur Apo :
« Apollinaire en prison !
Sur une idée saugrenue mais géniale de Picasso et du mystérieux Géry, Apo se retrouve, par une nuit diluvienne, complice du vol de la Joconde. En quelques jours, la police remonte jusqu’à lui : menottes, serrures, barreaux, cellule. Cinq jours comme une éternité.
Du Paris de la Grande Guerre à la destruction de la prison de la Santé, le roman dévoile un Apollinaire sensuel ramené à sa condition d’homme et à ses failles. Pour s’en échapper, il ne sait qu’écrire : au café, en cellule, sous les bombes…
Avec cette fiction sensuelle, Franck Balandier force le retour à une expérience authentiquement humaine, loin du rapport institutionnalisé à Apollinaire. »
Le Paris d’Apollinaire :
« Sous le pont Mirabeau coule la Seine / Et nos amours / Faut-il qu’il m’en souvienne / La joie venait toujours après la peine.
C’est à Paris que Guillaume Apollinaire, éternel vagabond, poète de l’errance, se fixe et trouve son équilibre. « Flâneur des deux rives », il y installe sa bohème. Poète, dramaturge, romancier, pornographe, journaliste, mystificateur, parfois même un peu voyou, il sait capter, mieux que personne, la modernité littéraire et artistique de la capitale.
Il en est le passeur magnifique.
Apollinaire tisse un réseau d’amitiés solides (Picasso, le meilleur ami, le Douanier Rousseau, Max Jacob, Gide, Cendrars…), et entretient des amours tumultueuses et parfois douloureuses. Il est le meilleur découvreur du surréalisme, dont il invente le nom, et devient le chantre et le précurseur d’une formidable épopée littéraire et artistique. C’est à Paris qu’il vit, qu’il travaille, qu’il aime. Et c’est à Paris qu’il meurt, le 9 novembre 1918, deux jours avant l’armistice, il y a tout juste un siècle. »